Qui sommes-nous ?

Vétérinaire de formation, Philippe Prévost a fait sa carrière professionnelle dans la santé.
Parallèlement, il s’est longtemps impliqué dans l’action associative pour l’élevage de chevaux, pour la défense des intérêts locaux et transversaux à toutes les activités de la filière. Cavalier et éleveur par passion, il s’implique dans la défense d’une agriculture raisonnée, garante de la protection de l’environnement et du respect de l’animal.

A 55 ans, il s’est jeté dans une aventure folle et exaltante suivant la devise « Il vaut mieux des remords que des regrets » : vivre de l’élevage de chevaux de sports et de vaches allaitantes dans le respect de l’environnement et celui de l’animal.

La race wagyu, élevée par les éleveurs japonais en est une forme ultime : par leur culture boudhiste, les japonais comme les indiens d’Amérique dans le cadre d’une autre culture, respectent la nature et les animaux qui sont remerciés du don de leur vie pour l’homme. C’est en s’inspirant de leurs valeurs que Philippe Prévost a conçu son élevage et le mode de distribution de la viande :

• Respect des animaux (bâtiments confortables en hiver, soins vétérinaires sans restriction économique, présence humaine constante pour une domestication douce, au pré de mars à novembre)
• Respect de l’environnement : prairies naturelles et artificielles entretenues avec le fumier (cf. « le cercle vertueux » : fumier, méthanisation, amendement des terres et séchage du fourrage), entretien des haies
• Circuit extra court : s’il n’est pas le moins cher, il offre le meilleur rapport qualité/prix. Il garantit un revenu décent à l’éleveur tout en permettant de proposer un aliment de la meilleure qualité sanitaire et gastronomique possible aux clients, dans la plus grande transparence
• Race wagyu : petite vache à faible rendement et produisant une des meilleures viande du monde. Elle est l’apothéose du « mangeons moins et mieux » et à l’opposé de la politique productiviste qui a dirigé l’activité agricole d’après-guerre. Sa rareté et son coût de production la réserve à une consommation limitée et associée à un rituel épicurien sinon spirituel.
• Race charolaise : race de grande consommation mais ici sélectionnée et alimentée (même aliment que la wagyu) pour en obtenir le meilleur.

Aujourd’hui, Philippe Prévost maîtrise sa production de A à Z. Il fait naitre, il élève, il engraisse en majorité avec la production de sa ferme, il accompagne ses bêtes pour assister au sacrifice ultime, il fait découper la viande dans son atelier et il expédie les commandes. Il connaît toutes ses vaches et la plupart de ses clients.

Comme il se plaît à le dire « si vous n’êtes pas satisfait par le produit, il n’y a qu’un seul responsable : Philippe Prévost !”. Il sera toujours heureux de vous recevoir dans sa ferme pour vous faire partager ses passions et expliquer sa démarche, notamment à l’occasion de l’opération Portes Ouvertes du dernier week-end d’avril.